Chaque quartier d'Athènes possède son entité propre. Monastiraki, l'endroit des antiquaires et des brocanteurs, Plaka pour monter à l'Acropole, Glifada, Kolonaki, Akadimia Platonos, Poligono, Rizoupoli, Votanikos, Thiseio, Treis Gefyres, Psiri, Profitis Ilias, Gazi... autant de petits villages à découvrir à l'intérieur de la capitale.
Visitez le musée des Cyclades, il vous fera oublier rapidement la pollution d'Athènes, surtout si vous venez en été. Pour vos visites, prenez un des milliers de taxis jaunes. Ils sont très bon marché. Une course dans Athènes ne coûte que quelques euros, mais ne soyez pas étonné si le chauffeur prend des passagers en route, c'est l'habitude.
L'Acropole est le joyau d'Athènes ! Située sur la ville haute, elle est la fierté des Grecs.
Le terme Acropole vient des mots akra et polis en grec ancien et signifie ville haute, ou encore le point le plus haut de la ville. Le site de l’acropole se trouve au centre de la ville actuelle d’Athènes, à 156 mètres d’altitude par rapport au niveau de la mer.
Au cours du 13e siècle avant JC, toute en haut de la colline où se trouve l’actuelle acropole, fut construit un gigantesque rempart protégeant la demeure du roi. A cette époque et dans chaque grande ville du pays, le roi vivait toujours sur le point le plus haut de la ville, sa demeure étant entourée des habitations du peuple situées plus bas et par des fortifications lui permettant de le dominer et d’être protégé des invasions.
Avec la fin de la monarchie, en 683 avant JC, la ville est gouvernée pour la première fois de façon démocratique.
Non pas la démocratie que nous connaissons aujourd’hui, mais les premières idées démocratiques arrivent à cette époque. Le centre de la ville s’agrandit et descend en altitude. L’acropole devient un lieu d’adoration de la vierge Athéna, déesse de la fertilité et de la sagesse.
En 490 avant JC débute la construction du premier temple. Il sera détruit 10 ans plus tard en même temps qu'Athènes par les Perses. Arrive ensuite Périclès, le gouverneur d’Athènes, qui entame sans attendre un gigantesque plan de réurbanisation, la construction de temples au sommet de l’acropole, le temple d’Ephaïstos dans la ville commerçante (ou agora, aujourd’hui les quartiers de monastiraki et plaka), et le temple de Poséidon à Sounion.
Les quatre édifices que l’on trouve aujourd’hui sur l’acropole – toutes construites d’un marbre de qualité exceptionnelle – vont influencer considérablement l’architecture de tout le monde occidental.
Pendant les années byzantines, le Parthénon (aussi appelé temple de Minerve) devient église orthodoxe, dans laquelle on adorera Sainte Sofia (sofia = sagesse) et non plus Athéna pourtant déesse de la sagesse dans le passé.
En 1205 après JC, Athènes passe aux mains des Romains Christianistes. L’acropole devient alors une forteresse et le Parthénon une église catholique. Au 15e siècle, lorsque les Turcs envahissent la Grèce, le Parthénon est transformé en mosquée. En 1687 Athènes est détruite en partie lorsque les Vénitiens encerclent la ville et bombardent le Parthénon que les Turcs avaient rempli de poudre explosive.
De 1833 à nos jours, l’acropole restera entre les mains de la Grèce, excepté durant la période d’occupation nazie.
Les travaux sur l’acropole
continuent après la mort
de Périclès et se terminent
en 404 avant JC.
Construit au 5e siècle avant Jésus-Christ, la construction du Parthénon fut achevée en 432 av JC.
C'est le plus grand chef d'œuvre de l'art classique et le premier édifice de l'Antiquité construit entièrement en marbre. C'est aussi le monument le plus copié au monde qui servit de modèle à des bâtiments comme l'Assemblée Nationale de Paris ou la Cour Suprême des Etats Unis.
Dans la construction du Pathénon, aucun angle droit n'a été utilisé. Sa structure même n'est constituée d'aucune ligne droite. Les Grecs anciens ont joué sur les effets de perspective, rendant les lignes convexes pour offrir une harmonie parfaite à l'œil. Les 46 colonnes du Parthénon rejoignent un point de fuite situé à environ 5 km dans le ciel.
Les quelques dizaines de milliers de pièces de marbre ont été assemblées au dizième de millimètre avec une précision remarquable qui étonne encore aujourd'hui les archéologues. L'ensemble de la construction pèse 20.000 tonnes. Le Parthénon mesure 69,51 m de long et 30,8 m de large. Il a été construit en seulement 9 ans.
C'est dans l'Agora, la place où les 40.000 Athéniens se réunissaient pour débattre de leur cité, que Periclès proposa la construction de ce qui montrera la puissance d'Athènes. A l'intérieur, l'immense statue d'Athéna ornée d'or et d'ivoire était un chef d'œuvre qui faisait honneur à la beauté si chère aux Grecs.
A l'intérieur de l'enceinte, se trouvait la frise des Panathénées, un chef d'œuvre du sculpteur Phidias.
Cette frise mesurait 160 m de long, était disposée à 11 m de hauteur, et représentait quelques 360 personnages sculptés en bas relief. Elle se trouve aujourd'hui au British Museum, source de revendications de la Grèce vis-à-vis de l'Angleterre. C'est également Phidias qui a sculpté la statue d'Athéna Parthénos qui trônait au centre de l'édifice.
La restauration du Parthénon a commencé il y a 30 ans. Elle sera certainement achevée dans une dizaine d'années. La grande difficulté des archéologues et des architectes étant de reproduire les pièces manquantes à l'identique, et surtout de retrouver l'endroit exact où elles doivent être disposées. Chaque bloc est unique et ne peut être substitué par un autre.
Qui sont les Evzones qui portent l'uniforme de la Garde Républicaine Grecque que vous trouverez devant le Parlement d'Athènes ?
Les Tsolias ou Evzones étaient des guerriers qui portaient « bien la ceinture » (Εύζωνες) à l’époque d’Homère, c’étaient de farouches combattants. L’uniforme des Evzones d’aujourd’hui était porté par des bandits rebelles (klephtes) et des gens d’armes, sous l’occupation ottomane (1453-1821), ces combattants courageux devinrent vite le symbole du soulèvement national, c’est en 1821 que la tenue de l’Evzone s’impose officiellement sous le régne du roi de Grèce Otto. Ils gardent le tombeau du soldat inconnu du palais de Volni.
La fabrication d’un uniforme n’est pas simple et demande beaucoup de temps (environ 80 jours) et de savoir-faire. Il est entièrement fait à la main par des artisans qui ont beaucoup de mal à transmettre leur savoir-faire tant la confection est laborieuse.
La jupe Fustanelle est coupée dans trente mètres de tissus blanc en coton fin, elle est composée de quatre cents plis qui symbolisent les années d’occupation turque, elle est encore cousue à la main, (chaque point représentent la souffrance du peuple opprimé) plis après plis.
Le béret Fario est moulé dans du feutre rouge brodé de fils d’or, il est surmonté d’un long gland noir en soie porté sur le côté du fario. La chemise est blanche, en fin tissus, avec de grandes manches évasées. Le gilet en drap noir arbore des broderies blanches ou dorées faites à la main. Les brodeurs démontrent un rare savoir-faire. Ces broderies ont divers motifs de grandes importances ethnographiques; leur montage est très difficile et chaque pièce est unique. Le noir symbolise toujours le deuil de l’esclavage, le blanc et le doré des broderies symbolisent la pureté de l’amour pour la liberté.
Les hauts de chausse sont portés par les soldats sur les collants en laine blanches. Les officiers portent des pantalons longs de laine rouge. Les fixe-chaussettes à pompons, en soie, sont attachés juste sous les genoux. Il sont noirs pour les Evzones et bleu pour les officiers. Le ceinturon et la cartouchière sont en cuir. Les guêtres Stavalia (bottines) sont rouges comme les sabots, la couleur est inchangée depuis 1821.
Sous ou sur la fustanelle, les Evzones portent une ceinture qui tient le collant, elle est faite de galons frangés bleus et blancs qui rappellent le drapeau national. Les sabots Tsarouchia sont entièrement faits à la main. La paire pèse 3 Kilos, le dessous comporte 600 clous qui claquent sur le marbre lors de la relève de la garde.
Pas facile de courir avec cet attirail, mais les combats se faisaient uniquement en corps à corps, c’est pour cela qu’elles ont le bout long, dur et résistants garni d’un gros pompon noir. La tsarouchia est confectionnée dans un cuir très dur qui est toujours tanné dans la caserne. Seul trois artisans sont capables de les fabriquer. Après eux qui prendra la relève, le travail est fastidieux et requière de très longues années d’apprentissage.
Ainsi vêtus les jeunes soldats ont fière allure, d’autant que les jeunes hommes sont triés sur le volet.
Ils mesurent pas moins d’1m80, doivent être beaux et doivent avoir un mental solide. Ce régiment prestigieux est très respecté par tous les Grecs. Etre Evzone est un honneur et cela rejailli sur toute leur famille et même au village. Ils représentent la Grèce continentale, mais ils revêtent parfois l’uniforme des soldats crétois et fiche dans leur ceinture le poignard, le vraka, et récemment vient de s’ajouter l’uniforme des soldats du Pont-Euxin.
L’uniforme des Evzones est porté avec fierté par les Grecs, le plus célèbre est Koukidis mort en 1940 pour l’honneur de son drapeau en se jetant du haut de l’Acropole. Cette belle tenue est portée uniquement le weekend, en semaine les evzones sont en gris.
La musique grecque
La jeunesse branchée d'Athènes aime le Rap, le Rock, parfois le Jazz, la musique Classique même, mais elle gardera en mémoire sa propre culture Grecque et pourra aller danser au son du Bouzouki et de la Lyra.
Ne soyez donc pas étonnés de voir des jeunes danser sur des musiques typiquement grecques avec des personnes âgées par exemple. L'esprit musical est profondément ancré dans l'âme de chaque Grec.
Le caféneion grec
Le caféneion est le bistrot où les Grecs se rassemblent autour d'un Ouzo, d'un raki ou d'un café.
Les discussions y sont parfois animées dès qu'on parle de politique et le sang chaud des Athéniens monte vite. Vous y verrez des amis jouer au tavli (jaquet), préparer le mariage de la petite dernière ou lancer une grande discussion philosophique.
Et quand les esprits sont calmes, on a l'impression que tout le monde dort en regardant le temps passer. La notion du temps est plus lente que dans beaucoup de pays Européens dominés par un stress permanent.
Les musées d'Athènes
Si vous aimez flâner dans les musées, Athènes sera pour vous une ville très enrichissante.
Visitez un ou plusieurs de ces musées :
• Centre d'Etudes sur l'Acropole
• Musée de l'Acropole
• Musée Alexandre Soutsos
• Musée Archéologique National
• Musée Archéologique National d'Athènes
• Musée d'Art Cycladique (musée Goulandris)
• Musée d'Art Cycladique et d'Art Grec
• Musée d'Art Populaire Grec
• Musée d'Histoire Nationale
• Musée Juif de Grèce
• Musée Kenellopoulos
• Musée Bénaki
• Musée Chrétien et Bysantin
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